Et si le syndrome de la bonne élève était à l’origine de ta perte de sens au travail ?

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Tu as peut-être grandi avec cette idée qu’en travaillant dur, en étant sérieuse, en faisant toujours ton maximum, tout irait bien.
C’est la promesse invisible du syndrome de la bonne élève : “Sois parfaite, et tu seras en sécurité.”

Mais dans la vie professionnelle, ce conditionnement devient souvent un piège.
Tu prends sur toi, tu veux être à la hauteur, tu dis “oui” alors que tout ton corps voudrait dire “non”.
Et à force de vouloir tout bien faire, tu finis par t’éloigner de toi.

  • Tu ne sais plus ce que Toi tu veux vraiment,
  • Tu t’épuises à répondre aux attentes des autres,
  • Et tu ressens ce vide intérieur, ce manque de sens.



La perte de sens ne se déclare pas du jour au lendemain.
Elle s’installe, subtilement.
Tu continues à fonctionner, à “assurer”, jusqu’au jour où ton corps ou ton cœur ne suivent plus.

C’est ce matin où tu pleures dans ta voiture.
Ce soir où tu ne trouves plus la force d’ouvrir ton ordinateur.
Ou ce moment où tu réalises que tu fais tout “comme il faut”, mais que tu n’as plus d’élan.

Le corps devient alors le messager : « Tu t’es trop éloignée de toi, reviens à l’essentiel ! »




Derrière cette envie de bien faire se cache souvent un besoin profond d’être aimée, validée, reconnue.
On apprend très tôt à se dire : “Si je réussis, on m’aimera.”
Alors adulte, on continue… même quand cela nous coûte.

“Si je contrôle, si je gère tout, alors rien ne dérapera.”
Mais à force de tout vouloir maîtriser, on finit par s’épuiser.

Cette peur de dire non, de poser ses limites, de montrer ses émotions.
Parce qu’on confond authenticité et faiblesse.
Alors qu’en réalité, la vulnérabilité est souvent le début du vrai courage.


Sortir du syndrome de la bonne élève, ce n’est pas tout plaquer du jour au lendemain.
C’est apprendre, pas à “moins faire”, mais à faire autrement.
Avec conscience, avec écoute, avec alignement.

Voici trois pistes concrètes pour commencer ce travail intérieur 👇

Pendant une semaine, note simplement les moments où tu dis “oui” alors qu’intérieurement, tu penses “non”. Juste observer. Pas pour te juger, mais pour reprendre conscience de tes automatismes.

Chaque soir, écris une phrase commençant par : « Aujourd’hui, j’aurais eu besoin de … » C’est un moyen simple de revenir à soi et s’écouter.

Quand le mental s’emballe, le corps est ton ancre. Respirer, marcher, danser, ou simplement te poser quelques secondes pour sentir tes pieds sur le sol, cela permet d’apaiser.


Parce que le vrai courage, ce n’est pas de tout contrôler.
C’est d’oser ralentir. D’oser ne pas être parfaite. Et de te rappeler que tu es déjà assez, même sans tout prouver.

Certaines femmes choisissent de faire ce chemin seules, d’autres ont besoin d’un espace d’accompagnement bienveillant pour se recentrer. C’est la raison pour laquelle je propose différents accompagnements : individuels/ collectifs / auto-coaching. Pour en savoir plus, c’est par ici.